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La RSE, enjeu de transformation, cohésion et innovation pour tous.
Article posté le : 2020/12/09
Faire de la RSE une opportunité de transformation, de cohésion et d‘innovation !
Définir la RSE en 2021, son ambition
C’est notre croyance profonde chez NOW.be. Par définition, le sujet de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise est un sujet et un enjeu profond de transformation, d’inclusion et d’innovation sociétal, humain, économique de modèle et de vision du monde.
En effet, elle est définie comme l’intégration volontaire par les entreprises des préoccupations sociales, sociétales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes, dans le respect de la législation.
Elle suppose, pour chaque organisation (publique ou privée) une nouvelle approche globale, de l’ensemble de sa chaîne de valeurs (ses collaborateurs, ses métiers, ses clients, ses partenaires, ses prestataires, son écosystème) en vue d’une contribution plus responsable, plus inclusive et plus durable, de notre monde.
Un « cadre normatif » aidant
La norme Iso 26 000, norme internationale de référence, respecte les grands textes internationaux tels que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les conventions de l’OIT…
Elle fait consensus, depuis dix ans, et donne les grandes lignes directrices aux entreprises et aux organisations pour opérer (produire, vendre, rendre des services) de manière socialement responsable.
Cela signifie agir de manière éthique et transparente de façon à contribuer à la bonne santé et au bien-être de la société.
7 piliers de la RSE
Elle propose et clarifie 7 axes principaux, 7 enjeux à intégrer, 7 questions centrales reliées par une vision holistique (interdépendantes).
- la gouvernance de l’organisation,
- les Droits de l’Homme,
- les relations et conditions de travail,
- l’environnement,
- la loyauté des pratiques,
- les questions relatives aux consommateurs
- les communautés et le développement local.
Ces 7 questions doivent être abordées selon les principes de la transparence et du comportement éthique entre autres.
Une étude de France Stratégie menée auprès de 8 500 entreprises en 2016 a démontré que les organisations qui étaient engagées dans une dynamique de RSE obtenaient un gain de performance de 13 % par rapport à celle qui ne l’étaient pas, ce qui en fait un réel levier de compétitivité. Rares sont les Appels à projets ou appels d’offres qui n’exigent pas d’incontournables critères RSE pour permettre le choix des prestataires ethiques, responsables, engagés.
Par ailleurs, la RSE répond globalement aux motivations de sens et de projets de dépassement de soi, communs au plus grand nombre.
La Loi pacte 2019, un tournant.
La Loi Pacte du 22 Mai 2019 a introduit de nouvelles dispositions pour renforcer la RSE en modifiant entre autres l’article 1 883 du code civil précisant que « la société est gérée dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité ».
C’est dit. L’objet social de l’entreprise devient enfin et surtout un objet sociétal. Elle a une mission qui doit concourir à une mission encore plus grande que sa raison d’être : préserver et améliorer notre monde, réduire nos impacts nocifs et engager « ses » populations.
Les crises sanitaires, climatiques, économiques, sociales, écologiques… que nous vivons et traversons actuellement interrogent nos modèles de société et le sens de nos décisions, nos actions, nos contributions
Elles exigent (et c’est positif) à une (re)définition de la « performance ».
Le changement (de paradigme), c’est maintenant !
Tout changement entraîne de la résistance. Des peurs, des freins, des contraintes. Nos Guerriers du seuil nous ramène à notre état un peu enfantin ou rebelle où nous aimerions mieux rester là, sans bouger.
Pourtant, la RSE pourrait presque apparaitre non pas comme un miracle, n’exagérons pas, mais bel et bien comme une formidable et réelle opportunité de (re)bâtir un projet plein de sens.
Le moment est venu de nous interroger sur l’appropriation de la « RSE » par chacune des parties prenantes.
- Qu’est-ce que je peux faire, moi, dans mon métier ?
- Qu’est-ce que je peux faire, moi dans mon équipe ?
- Qu’est ce mon entreprise peut faire ? comment ? Avec qui ? Mes collaborateurs ? Mes partenaires ? Ma Ville ?
Un accompagnement en 2 grandes étapes clés, pour conduire et réaliser un projet RSE efficace
1- La matrice de matérialité
Le dialogue avec les parties prenantes et la prise en compte des enjeux partagés sont essentiels à la pertinence de la stratégie de l’entreprise et sa capacité de réponse à adresser les enjeux clés, dits matériels. C’est là que la cohésion, la performance, l’innovation par la co-construction s’illustrent.
Il s’agit donc d’interroger les parties prenantes internes (salariés, partenaires sociaux…) et les parties prenantes externes (clients, fournisseurs, partenaires, ONG, territoires, villes, régions …) pour envisager avec elles ce qui pourrait avoir un impact positif sur leurs attentes et réfléchir à minimiser les externalités négatives tout en étant économiquement profitable.
Pour y parvenir, pour faire dialoguer ces parties, NOW.be vous accompagne pour mettre réaliser la Matrice de Matérialité ! CQFD.
2- Analyser et revoir la chaîne de valeurs de votre entreprise.
La chaîne de valeurs balaie l’ensemble des domaines d’activité de l’entreprise, vus sous un angle opérationnel et fonctionnel.
Elle permet de lire, d’identifier et analyser les impacts et contributions possibles de chacun des métiers au profit de la Triple Bottom Line « 3 P » (People Plant Profit).
Il s’agit de la “conception selon laquelle les performances globales d’une entreprise doivent être mesurées en fonction de sa contribution combinée à la prospérité́ économique, à la qualité́ de l’environnement et au capital social ».
Les ODD du Pacte Mondial
Véritable opportunité de coopération, de cohésion, d’innovation et de performance globale, par la co-contruction, la RSE permet et encourage à revisiter ses pratiques et modèles d’affaires pour une création de valeur partagée et ce, entre autres, au service des 17 ODD du Pacte Mondial (Objectifs du Développement Durable). Les voici :
» Sensibiliser, former, intégrer et recruter RSE »
L’entreprise, et chacun de ses collaboracteurs peuvent intégrer les effets de leurs activités sur les dimensions sociales, sociétales et environnementales, mais aussi exercer leur métier avec engagement et conviction.
En effet, les acheteurs peuvent devenir des acheteurs responsables, les financiers, intégrer la finance verte dans leur mindset, la logistique revoir leur impact carbone et repenser les flux, un(e) vendeur ou responsable marketing responsable dans ses outils, méthodes, process ou produits…
Les ressources humaines ont, elles, par la définition des postes, les plans de formations, évaluations, rémunérations… une formidable opportunité de contribuer à la définition de métiers porteurs de sens attendus par les talents.
Créer une culture d’entreprise vertueuse
Tout en créant une culture d’entreprise vertueuse et contributive aux Accords de Paris de 2015, et prenant en compte les nouveaux besoins en compétences (biodiversité, ACV, Marketing Responsable…), la RSE est pour elle un réel levier d’engagement des collaborateurs et marque employeur.
Il semble que, la RSE, qui n’a d’autre écueil que d’être restée dans un registre lexical réservé aux praticiens de plus en plus experts, mérite d’être appropriée par tous, un enjeu partagé en un langage commun, en un projet commun.
Simplifiée et accessible, intégrée dans tous les métiers et cadres de référence managériaux, au-delà d’être un champ réservé à quelques heureux élus, elle œuvrera à la cohésion, l’innovation et la performance globale.
Alors, on vous embarque dans l’aventure RSE ?
Par Véronique Olivier
Experte RSE, consultante NOW.be.
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